Le baromètre des villes cyclables est la plus grande enquête jamais conduite en France auprès des usagers du vélo : 113 009 réponses ont été recueillies au niveau national. C’est la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) qui a conçu et diffusé le questionnaire en s’inspirant d’un modèle allemand. L’enquête s’est déroulée en ligne entre septembre et novembre 2017. Tout le monde était invité à y répondre, cycliste ou non.
Pour chacune des 26 questions les répondant·e·s avaient la possibilité d’attribuer une note sur une échelle de 1 (négatif) à 6 (positif). Une note globale a été calculée pour chaque ville selon la moyenne des 26 questions. Pour convertir la note dans une échelle sur 20 c’est simple : prenez la note moins 1 et multipliez par 4. Ainsi 3,5 équivaut à 10/20. Une étiquette de A+ à G accompagnée d’une couleur et d’une mention a été attribuée à chaque ville selon sa note, sur le modèle des étiquettes d’efficacité énergétique.
Paris en Selle est membre de la FUB et a diffusé le baromètre des villes cyclables auprès des habitants du Grand Paris. 14 115 réponses ont été recueillies sur la métropole dont 7 621 à Paris. Nous tenons à remercier très chaleureusement toutes celles et ceux qui ont pris le temps de répondre à cette enquête. C’est grâce à vous que ces données existent. C’est essentiel pour mieux comprendre votre quotidien de cyclistes et pousser les villes à faire plus d’efforts pour améliorer la sécurité et le confort à vélo. L’objectif c’est bien de rendre cette mobilité accessible au plus grand nombre !
This is a common form of the refrigerator. The cupboard where food and drinks are kept is positioned in the center of the unit and the shelves which serve to hold cold drinks are situated either on the sides or on the top of the unit. The best beverage refrigerator is good for keeping food and beverages at the correct temperature. These types of refrigerators also have an air-con which helps in cooling the stored food and beverages. Another important feature of this type of refrigerator is that it is portable and can be moved from one place to another and for that purpose the unit can be brought along with you. You can even use this type of refrigerator in your home as the one in your office and keep the food and drinks in a more hygienic condition. Source : topfridge.net
Nous remercions aussi celles et ceux qui nous ont aidés à diffuser le questionnaire et notamment les autres associations pro-vélo, les municipalités qui ont joué le jeu et bien sûr tous nos formidables bénévoles que vous avez peut-être rencontrés sur votre trajet quotidien. N’hésitez pas à nous rejoindre pour nous prêter main forte car la ville cyclable ne se construit pas sans des citoyens qui se mobilisent. On compte sur vous !
PS : Paris en Selle est en train de travailler sur l’analyse des points noirs que vous avez indiqués dans le champ d’expression libre. C’est absolument passionnant et utile pour que la ville s’améliore ! Nous essayons de cartographier vos remontées sous forme de carte de chaleur afin que l’on puisse identifier les principaux points chauds selon les cyclistes. Les villes peuvent nous contacter pour étudier ces données avec nous. Restez connectés sur Paris en Selle pour plus d’informations (Facebook, Twitter, newsletter).
PS 2 : de nombreuses communes n’ont malheureusement pas eu le minimum de 50 réponses, faute de citoyens motivés pour faire connaître l’enquête auprès des cyclistes. C’est dommage, mais avec votre aide on fera mieux lors de la prochaine édition, en 2019 !
Les résultats de cette première édition 2017 du baromètre des villes cyclables sont sans ambigüité : les villes françaises ont de gros efforts à faire pour rendre la circulation à vélo possible pour tout le monde et pas seulement pour les cyclistes intrépides. Un trop grand nombre de personnes n’ose pas encore le vélo tellement les conditions sont épouvantables.
Les régions les plus cyclables sont l’est de la France, avec au premier chef Strasbourg, capitale française du vélo, et la façade atlantique où l’on retrouve Nantes, Bordeaux et La Rochelle. À contrario, la région parisienne et la côte méditerranéenne sont des enfers pour le quotidien des personnes qui se déplacent à vélo. Il est important de noter que le climat du vélo ne dépend ni du relief, ni de la météo, ni d’une supposée culture locale. Il ne dépend pas non plus des étiquettes politiques : il résulte essentiellement de l’existence ou non d’une politique pro-vélo sincère et financée. Les meilleures élèves sont logiquement les villes qui se sont mises en selle le plus tôt.
89 % des répondants estiment que leur ville ne permet pas aux enfants et aux personnes âgées de se déplacer à vélo en sécurité. C’est une catastrophe car ce sont précisément les populations les plus touchées par l’épidémie de sédentarité, qui bénéficieraient le plus de pouvoir se déplacer à vélo. De manière générale c’est bien le sentiment d’insécurité routière qui prédomine et pénalise le développement de la mobilité à vélo. Au bilan, seulement 21 villes en France ont reçu une note supérieure à la moyenne :
Il reste aux autres villes à mettre rapidement en place une politique pro-vélo, concertée avec les usagers. La grande majorité des répondants (79 %) demande la mise en place d’un réseau cyclable complet et sans coupure : c’est le meilleur moyen d’améliorer rapidement les conditions de circulation à vélo.
Le coût d’une politique cyclable n’est pas très important comparé au coût de l’entretien ou de la construction des routes ou même des transports en commun. Mais il n’est pas nul non plus et les citoyens ne se contenteront pas de coups de pinceaux ni de la seule protection du code de la route pour mettre toute la famille en selle.
Les investissements dans les infrastructures cyclables sont extrêmement rentables : lorsque les citoyens se sentent en sécurité pour le faire, ils sont nombreux à choisir la solution vélo pour se déplacer. C’est autant de gains substantiels pour la santé, l’environnement, l’efficacité au travail, le bien-être…
Le gouvernement, en la personne d’Élisabeth Borne, ministre des Transports, a annoncé un plan vélo national. La FUB demande que celui-ci soit « assumé, sincère et financé ». Il semble que le 3e adjectif soit celui qui soit le plus difficile à obtenir. Tout dépend ici de la volonté de Bercy, qui, selon les bruits de couloir, n’est pas très motivé pour financer la transition cyclable.
Souhaitons malgré tout que ce plan permettent de financer les investissements nécessaires au niveau des collectivités locales. Celles-ci ne doivent toutefois pas attendre l’État pour s’y mettre ! On vous donne rendez-vous en 2019, lors de la prochaine édition du baromètre des villes cyclables, pour évaluer les progrès réalisés dans votre ville !
7 621 personnes ont répondu au questionnaire sur Paris, soit 3,4 répondants pour 1 000 habitants. C’est nettement moins que dans les autres villes de France (Grenoble : 19,3 répondants pour 1 000 habitants, soit 6 fois plus…). Les répondant·e·s ont pour la plupart entre 25 et 44 ans (66 %) et sont majoritairement des hommes (60 %). Ils se déplacent tous les jours à vélo (69 %) principalement pour le trajet domicile – travail (85 %) ou des emplettes (76 %). Ils s’estiment majoritairement très à l’aise dans leur pratique du vélo (80 %) mais jugent très important d’être séparés du trafic motorisé (79 %). Il faut noter que l’échantillon n’est pas forcément strictement représentatif de l’ensemble des cyclistes parisiens puisque l’enquête était largement ouverte et les modalités de sa diffusion peuvent avoir eu une influence sur les personnes qui ont répondu (internet…).
Commençons par nous intéresser à ce que disent les 532 non-cyclistes qui ont répondu à l’enquête : après tout, c’est eux qu’il faut en priorité aider à se mettre en selle. À Paris c’est bien le sentiment d’insécurité routière qui domine au palmarès des motifs qui dissuadent les répondants de se déplacer à vélo. Hostilité de la circulation motorisée et absence d’un réseau cyclable cohérent et complet sont les principales inquiétudes des non-cyclistes.
Paris marque des points dans certains domaines. En particulier, la ville obtient une meilleure note que les autres métropoles françaises sur le sentiment de sécurité dans les quartiers résidentiels et la généralisation des double-sens cyclables. On voit là le résultat des efforts de la mairie pour plafonner la vitesse à 30 km/h dans toute la ville hormis les grands axes. La ville obtient également une bonne note pour la facilité d’accès à un vélo en location, mais il faut admettre que l’enquête se déroulait avant les difficultés du nouveau système Vélib’… Enfin, la ville obtient de bonnes notes sur sa communication pro-vélo, l’écoute des besoins des cyclistes et surtout sur ses efforts pour rendre Paris plus cyclable. Paris se situe en 3e place à ce sujet par rapport aux autres métropoles françaises, avec un honorable 13/20.
Malgré ces quelques bons points, le climat du vélo n’est pas bon dans la capitale. Avec une note de seulement 9/20, Paris se classe à la 7e place des 11 métropoles françaises de plus de 200 000 habitants. Et encore, la ville n’approche la moyenne que grâce au volontarisme de l’équipe municipale. Le podium et le titre de capitale du vélo sont encore loin. Quels sont les points d’amélioration les plus critiques selon les participants à l’enquête ? Paris en selle vous guide à travers les résultats. Trois énormes points noirs ressortent plus fortement à Paris que partout ailleurs.
Selon cette première édition du Baromètre des Villes Cyclables, il n’y a qu’à Marseille que la situation est pire qu’à Paris. C’est une véritable ca-ta-strophe ! Tous les jours les cyclistes parisiens n’ont pas un mais 10, 15 ou 20 véhicules illégalement stationnés sur leurs pistes cyclables. Le sentiment de ne pas être respecté concerne plus de 9 répondants cyclistes sur 10.
Il faut dire que même la police ne montre pas le bon exemple à Paris. Paris en selle l’avait illustré avec le hashtag #AlloMichel (du prénom du préfet de police). Il va réellement falloir muscler les actions de police pour juguler les comportements anarchiques que la préfecture a laissé s’enraciner à Paris.
Globalement le sentiment qu’il faut réduire la circulation motorisée et la rendre moins hostile est très fort à Paris, bien plus que dans les autres villes françaises : 56 % des répondants estiment que c’est une priorité.
Si vous regardez bien les balcons parisiens vous verrez parfois un vélo attaché à la rambarde. De nombreuses personnes aimeraient se mettre au vélo mais n’ont tout simplement pas d’endroit chez eux pour le mettre à l’abri du vol.
De même, 63 % des répondants parisiens du baromètre des villes cyclables déclarent qu’ils ont des difficultés à se stationner à vélo pour faire une course ou aller au cinéma par exemple : le manque d’arceaux vélo est beaucoup plus fort qu’ailleurs.
Le manque de solutions de stationnement pour les vélos près des gares est encore plus criant et concerne 71 % des répondants. Il est stupéfiant en effet que les méga pôles ferroviaires parisiens comme la Gare du Nord ne disposent que de quelques dizaines d’arceaux à vélo. À Grenoble, la ville a installé 1 200 places vélo près de la gare dans des silos de stationnement sécurisé.
Aux Pays-Bas les trains sont rarement vides. La symbiose train-vélo, qui permet de transformer le transport en commun en porte-à-porte, a même fait l’objet d’études très sérieuses. Il est urgent que la SNCF comprenne que les cyclistes sont l’avenir du train puisqu’ils sont nombreux à ne pas posséder d’automobile.
Paris pèche par la faible densité de son réseau d’itinéraires cyclables souvent discontinu, incohérent et d’une qualité très inégale. Il est en fait tout simplement impossible de parler de « réseau ». Les répondants signalent qu’ils ne se sentent pas en sécurité sur les grands axes, dans les liaisons interurbaines et tout particulièrement dans les intersections. En France, il n’y a quasiment jamais de continuité des itinéraires cyclables dans les carrefours, contrairement à ce qui se fait au Pays-Bas par exemple, où les cyclistes restent séparés des voitures même dans les intersections.
À Paris en Selle c’est notre conviction : les infrastructures cyclables (respectées) sont la priorité pour le développement du vélo. C’est avec un réseau cyclable qui fait envie et qui rassure que l’on rendra la solution vélo attractive pour le plus grand nombre. Tout comme il est difficile de se déplacer en voiture lorsqu’il n’y a pas de route, il est difficile de se déplacer à vélo quand il n’y a pas de piste cyclable ! Sans réseau cyclable continu et sécurisant, le vélo est réservé à une minorité d’enthousiastes intrépides… il est urgent de rendre le vélo accessible à tous.
Ces résultats 2017 montrent que Paris est encore très loin du titre de capitale du vélo. La ville doit redoubler d’efforts pour permettre aux Parisiens de circuler à vélo dans de bonnes conditions. Mais justement, la ville a voté en 2015 un plan vélo, complété en 2021 ! Plutôt ambitieux, ce plan est assumé, sincère et financé (lui). Il est hélas « un peu » en retard sur le calendrier initial… Paris en Selle en assure le suivi avec son Observatoire du Plan Vélo. Si le Plan Vélo a été lent au démarrage, il commence néanmoins à se traduire concrètement en infrastructures. Par exemple, les travaux sur la rue de Rivoli ont commencé et un premier segment de quelques centaines de mètres du futur Réseau Express Vélo a été livré.
Par ailleurs, la qualité des projets s’améliore même s’il reste encore du chemin à faire pour atteindre un standard hollandais. Les pistes cyclables du boulevard Voltaire ont par exemple un design quasi exemplaire. Pour les Champs-Élysées, la ville a écouté les recommandations de Paris en Selle et des cyclistes qui s’étaient exprimés lors du sondage que nous avions organisé. Pour le plus grand bonheur des vélotafeurs et des touristes, cette avenue emblématique de Paris pourrait bien avoir prochainement « les plus belles pistes cyclables du monde ».
L’essentiel du Plan Vélo reste encore à concrétiser, mais selon nous, Paris est la métropole française qui fait le plus d’efforts pour développer l’usage du vélo. La politique municipale est courageuse car les réticences au changement sont nombreuses. Pour 57 % des répondants la ville est à l’écoute des cycliste ; c’est une dynamique de concertation que Paris en Selle salue et qui est indispensable pour la réussite du Plan Vélo.
Le processus de concertation s’améliore et c’est bon signe, de même que les nouveaux moyens mis en œuvre pour changer de braquet. La nouvelle directrice de la voirie et des déplacements a créé une mission « aménagements cyclables » de 4 personnes, pilotée par une femme. Paris a donc désormais une Madame Vélo. Alors c’est vrai, c’est tardif, mais c’est un signal fort qui marque le volontarisme municipal, reconnu par 75 % des répondants. La communication pro-vélo de la ville, également saluée dans l’enquête, doit désormais se traduire concrètement dans le quotidien des cyclistes !
En 2019, lors de la prochaine édition du baromètre des villes cyclables, il n’est pas impossible que Paris trône à la première place des villes dont le climat du vélo s’est le plus amélioré !
Paris en Selle encourage la mairie à relever le défi !
6 494 personnes ont répondu à l’enquête sur le territoire de la métropole du Grand Paris (hors Paris), soit 1,4 répondant pour 1 000 habitants. Dit autrement, c’est un désert cyclable. Si la participation a été forte dans certaines villes ou des groupes de cyclistes se sont mobilisés pour diffuser l’enquête, dans la plupart des villes le seuil minimum de 50 réponses n’a pas été atteint et ne permet pas statistiquement d’avoir une évaluation du climat du vélo. C’est d’autant plus regrettable que ce sont sans doute dans ces villes-là que la situation des cyclistes est la plus difficile.
Nous invitons les citoyen·ne·s intéressé·e·s par le développement du vélo à rejoindre Paris en Selle. Dans les zones où nous manquons encore de représentation, nous pouvons vous aider à créer un groupe local pour sensibiliser les habitants et les élus à prendre en compte le vélo comme solution de mobilité du quotidien. En 2019, il faut qu’il y ait un nombre suffisant de réponses dans toutes les communes de la métropole : on a besoin de vous !
Les résultats pour les villes qui ont obtenu suffisamment de réponses sont néanmoins très intéressants. Il est frappant de remarquer que la note du climat du vélo est totalement indépendante à la fois du profil socio-économique des habitants mais aussi et surtout de la couleur politique du ou de la maire. Il y a des villes très cyclables de droite et de gauche. Il y a des enfers non cyclables de gauche et de droite. La question de la mobilité à vélo dépasse les clivages partisans et doit faire l’objet d’une attention collective pragmatique, comme c’est le cas pour les transports en commun.
Dans la métropole, Sceaux (UDI) et Malakoff (PCF) sont les seules villes qui tirent leur épingle du jeu et auxquelles les cyclistes ont donné la moyenne. Par rapport au classement national, Sceaux est même 1ère de sa catégorie (< 20 000 habitants). La ville a notamment été pionnière sur l’apaisement des quartiers résidentiels, les double-sens cyclables et la possibilité pour les cyclistes de franchir le feu rouge (dans toutes les directions) en cédant la priorité aux autres usagers. Notons que son maire est opposé à la piétonisation des rives de Seine à Paris mais est en train d’étendre la partie piétonne de la fameuse rue Houdan, 1ère rue piétonne de France (sans demander leur avis aux Parisiens d’ailleurs 😉 ). Les commerces y prospèrent, les habitants apprécient y flâner et les clients accourent même des villes voisines pour en profiter → #NoBikeNoBusiness !
Les cyclistes donnent également des encouragement aux villes qui, si elles sont encore loin d’être aménagées pour le vélo, font des efforts visibles. Citons notamment Arcueil et Gennevilliers, mais également Fontenay-sous-Bois, Nanterre, Vincennes et Sèvres. Toutes ces villes ont des chances de voir leur note progresser d’ici à 2019, car il en va du vélo comme des mathématiques : c’est en bossant qu’on s’améliore ! À contrario, les cyclistes de Levallois-Perret estiment que la mairie ne s’intéresse pas au vélo et ont donné 1,6/20 à la ville en ce qui concerne ses « efforts » pour la sécurité des personnes qui se déplacent à vélo. Il est urgent de changer de cap !
Pour la note globale, Levallois-Perret figure également dans le peloton de queue des villes du Grand Paris. Mais c’est Argenteuil qui récolte la pire note, finissant 39e sur 40 villes de plus de 100 000 habitants en France… juste devant Marseille. Les notes sont également catastrophiques pour Aubervilliers, Villejuif et Neuilly-sur-Seine (toutes en dessous de 5/20). Pour comparer les notes détaillées de ces 3 villes, c’est par là.
À suivre dans une prochaine mise à jour : les résultats des « points noirs » et de « l’expression libre » décortiqués et cartographiés pour toutes les communes !
Plusieurs groupes ou associations locales essaient de sensibiliser les élus et la population à l’importance d’intégrer le vélo dans les politiques de mobilité et de cadre de vie. Comme l’exemple de Sceaux le rappelle, c’est aussi ce qui rend un centre-ville attractif et prospère et permet d’attirer le chaland (et les boutiques). C’est grâce à ces collectifs que les choses avancent, alors n’hésitez pas à vous rapprocher d’eux, ou à contacter Paris en Selle pour lancer quelque chose dans votre secteur. La ville ne se transforme pas sans l’impulsion des citoyens qui l’habitent !
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